Login

Marché oléagineux Prix stables, ambiance peu active

Les prix des oléagineux variaient peu, lundi 31 octobre, sur un marché français à l'activité très réduite en raison - grand pont de la Toussaint oblige - de l'absence de nombreux interlocuteurs, ont indiqué les opérateurs.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

"Les affaires sont limitées au strict minimum", confiait l'un d'eux. "En outre, l'actualité liée à la grippe aviaire, la stabilité du dollar sur le marché des changes et le retour au calme des cours du pétrole incitent les intervenants à une grande prudence", affirmait un courtier. Lundi, le ministère roumain de l'Agriculture a annoncé avoir découvert dans le sud-est du pays une oie et un cygne porteurs du H5, un des virus de la grippe aviaire. La présence du virus H5N1 avait déjà été confirmée dans trois foyers. "Dans ce climat d'incertitude, les éleveurs français et européens n'assurent leurs besoins en nourriture que sur le court terme", indiquait cette même source.

Cette situation pèse sur les prix des produits entrant dans l'alimentation animale notamment les tourteaux (colza, soja, tournesol). Par ailleurs, après des semaines de hausse, les prix des huiles végétales, carburant alternatif, observent une pause en sympathie avec les cours du pétrole sur le marché mondial. Enfin, dernier élément de stabilité des prix des oléagineux: la parité euro/dollar (1,2068 USD lundi à la mi-journée) qui, lundi, marquait le pas sur un marché des changes très calme.

En l'absence de tout élément incitatif, les prix des dérivés du soja importés sur la Bretagne reconduisaient, lundi, les prix de vendredi. Les huiles de colza au départ de Brest affichaient un gain de 1 à 2 euros peu significatif au regard des hausses de ces dernières semaines. Les prix des graines de colza étaient reconduits sur un marché physique (227 EUR/T base janvier rendue à Rouen) à l'arrêt. Les graines de tournesol étaient stables (234 EUR/t rendu usine de St-Nazaire) mais sur fond toujours baissier sous l'effet conjugué de la concurrence du colza (marges plus substantielles) et des importations ukrainiennes ou argentines (moins chères).

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement